CROIX en TERNOIS ou les Cht’i sous la pluie. Week-end du 25 / 26 Avril.

Bonsoir à tous et toutes,

beaucoup de retard dans le courrier, le travail ne m'a guère laissé de répit ces derniers temps.

Bonne lecture et bon visionnage.

Sportivement à tous.

Team Manager.


La troisième manche du championnat nous fait visiter le nord de la France. Le temps est incertain et plutôt axé sur une tendance humide.
Je retrouve une partie de mes camarades du VMA cantonné sur le paddock 3, le plus éloigné du site.
Plusieurs RGV sont ainsi regroupées et des contacts se nouent. Je pense entre autre aux frères siamois, Gérémy et Anthony, avec qui je n’avais pas encore eu l’occasion de converser.
Bref, le gros du clan Suzuki est réuni.

Samedi 25 :

En ce début de matinée, découverte du tracé aux essais libres sur une piste froide et humide. Rien de bien engageant, pas simple de trouver les bonnes trajectoires dans ces conditions. En un mot je suis à l’arrêt !
Je me borne à contrôler le bon fonctionnement du moteur et « d’évaluer » ma transmission.

Après le repas, les choses sérieuses commencent. Il va falloir essayer de ne pas faire une trop mauvaise qualification.
Petites nouveautés (pour moi), nous sommes divisés en deux séries. Je serais de la B.
Le cumul des deux donnera la bonne ou la mauvaise position pour pouvoir marquer des points.
Evidemment n’ayant pas assez de roulage, je fais de grosses erreurs et il va m’être impossible de me hisser ver le haut du tableau.
Je suis classé en 22ème position donc je resterai en B.
Petite consolation, je partirais en seconde ligne côté extérieur.
Il ne faut surtout pas que je loupe mon départ sous peine de perdre le bon « wagon ». Seuls les trois premiers marqueront des points.
Pression quand tu nous tiens …




Finale 1 B.

Pas simple comme situation, tout le monde se pose la même question, quel pneus utiliser ?
Choix cornélien s’il en est. Pour ma part je reste en sec et me dis qu’il sera toujours temps de composer si la piste devient glissante. Il faut toujours garder le moral.
Caramba ça s’annonce mal, en pré grille, de gros cumulus arrivent et menacent de déverser leur dangereuse cargaison d’eau.
Mais la chance est avec nous, le départ est effectué sur le sec et je ne suis pas trop mal placé mais il va falloir batailler pour espérer conserver des points.
Je fait encore trop d’erreurs de placement notamment au dernier freinage qui conditionne la vitesse d’entrée de la ligne droite. Je suis à chaque fois trop à l’intérieur. Le moteur bien que volontaire ne me permet pas de me relancer normalement, il devient nécessaire de faire cirer l’embrayage pour le mettre dans une plage de fonctionnement plus propice aux performances. Pour moi c’est contre nature, mais je n’ai pas d’autre choix.
Effectivement ça fonctionne, car j’arrive à contenir l’accélération des 4 temps.
Un peu avant la moitié de la finale, des gouttes d’eau commencent à tomber. Les pneus sont chauds et si l’averse est limité il ne devrait y avoir de problème. Je garde mon rythme et occulte les perles glissants sur ma bulle. Les écarts se réduisent mais je n’arrive pas être assez près de mon adversaire pour me permettre de me placer en position d’attaque.
Le jeu de l’élastique continue ainsi quelques tours et, en toute fin de cession, je perds définitivement le contact.
Je termine 3ème et marque donc des points. Je sauve les meubles.      


Dimanche 26

Les conditions météo restent semblables à celle du samedi à une petite différence près, il a plu en tout début de matinée. La piste est sèche sur la trajectoire (merci aux concurrents des séries précédentes), mais il ne faut pas s’en écarter sous peine de sanction immédiate. Pour doubler il faudra bien choisir son endroit et je reste en pneus sec.




Finale 2 B.

On prend les même et on recommence et quelques gouttes s’invitent pendant le tour de formation.
A l’extinction des feux, la sortie de grille s’effectue sans problème mais la seconde décroche, je perds quelques précieux dixièmes au passage et en arrivant au freinage je suis en décalage avec la tête de course.
Encore une fois il faut que je fasse le forcing pour recoller. Je suis 5ème et ne dois pas le rester
Mon positionnement sur le dernier virage est meilleur, je peux mieux me relancer en ce début de ligne droite et de manière plus franche.
Le juge de paix est au bout et c’est pratiquement l’endroit idéal pour tenter de faire une différence. Mais attention au panneau « trop tard » ! je continue mes freinages appuyés. Plus d’une fois la fourche est en limite de butée et l’arrière dribble très souvent, mais ça passe.
Les premiers ont déjà fait le trou et il me sera bien difficile de recoller. Je maintiens un rythme le plus élevé possible et avec un peu de chance les attardés peuvent brouiller le classement. Mais rien n’y fait.
Encore le jeu de l’élastique.
La fin de course est un peu à l’image de la première. Bon ce n’est pas grave, je reviens encore avec des points.

Le plus drôle c’est que je suis sur le podium. Elle est pas belle la vie ?
Une rose sanctionne mes efforts. Dites le avec des fleurs …

Je fait partie des plus rapides du groupe des plus lents. J’en souris encore.

Il n’y aura pas de Finale 3, les obligations familiale reprenant le dessus, je suis obligé d’écourter ce week-end pluvieux. Dommage.

Contrat moral rempli, des points, pas de chute ni problème mécanique, un sans faute en quelque sorte.

La petite 451 suit son bonhomme de chemin et l'apprentissage du "pilote", continu.

Clin d'oeil à Marco, Mitch, Antho, Jérem, Yoyo et toujours une pensée pour Pascale.

A très vite, le VMA.

Team Manager.

c'est bien Jean Charles
vu que je connais la suite à Navarra , ça permet de penser que tu as bien travaillé ton pilotage entre 2 courses !

a +
Mitch

Merci Mitch, mais attends la suite, il y a eu Carole entre temps ...  

C'est pour bientôt, promis.

Navarra est prêt mais je fais dans l'ordre d'apparition.

Sportivement.  

Team Manager.