Un peu overbooké et donc compte rendu tardif.
Je commencerai mon compte rendu un peu en amont du weekend du castelet.
Deux semaines avant exactement.
cela fait une dizaine d'année que je n'ai plus emmené ma complice sur une piste
pour me remettre le pied à l'étrier et vérifier que cette complice est en pleine forme
nous nous rendons au roulage du club de Nogaro.
Au menu, 4 séances de 20 minutes
(Nous n'avions pu nous rendre au roulage précédent du club faute de ne pas encore avoir obtenu le sacro saint CASM
Je me rend à ce roulage avec de bon vieux dunlop D208GP monté depuis plus de dix ans sur la machine.
Ils ont certainement un peu durci, mais devrait être suffisamment performant pour un roulage de reprise
Départ tôt le matin et arrivé à Nogaro, les démarches administratives expédiées, nous pouvons enfin monter en piste.
Un petit tour pour découvrir la piste, un second, pas mal du tout ce tracé, les choses sérieuses vont pouvoir commencer. Entame du troisième tour, mais que ce passe-t-il? Manque quelque chose là, arf oui le sélecteur c'est fait la malle.
Il est bien là mais n'est plus fixé à la tige de renvois.
je termine le tour sans plus pouvoir jouer de la boite cherchant la sortie... lorsque je la vois là sur ma droite, pas possible de l'emprunter je me suis tenu à l'extérieur et j'entends des motos vrombirent derrière moi, pas question de leur couper la route, je suis donc reparti pour un tour et peux enfin sortir de piste
merdoum ayant emprunté la sortie intérieur du circuit je dois attendre la fin de cession pour rejoindre les stands (ah il y en a une autre)
Arrivé au stand, je peux refixer le sélecteur et je suis prêt pour la session suivante. Qui se déroulera sans accroc
Pour l'après midi il me refaudra de l'essence, ayant repéré une autre aprilia RS250 je vais saluer le groupe et, comme il s'agit d'un groupe plutôt sympa leur demande si il peuvent surveiller ma belle le temps de récupérer quelques litre de ce liquide qui nous est à tous si précieux.
Richard me répond qu'il n'y a aucuns soucis, une fois le précieux liquide récupéré nous sympathisons un peu. J’apprends qu'en fait il roule avec une 600 et hésite à mettre l'aprilia sur la piste, ce que je l'encourage à faire.
Les sessions de l'après-midi se passeront pour moi sans aucun soucis et je suis satisfait de mes roulages même si je n'ai pas repousser ma belle dans ses derniers retranchements, mais ce n'était pas le but.
Richard voyant que ma moto a tenu les 4 sessions sans problème moteur se décide à mettre son aprilia en piste.
Elle semble marcher très très très fort... malheureusement après trois tours serrage...
Je le motive tout de même pour participer à notre trophée. Nous échangeons nos numéros de téléphones.
J’apprendrai par la suite qu'il avait certainement utilisé un joint d'embase trop fin ce qui aurait causé son souci.
Nous nous accordons par téléphone, Richard m'accompagnera à la course du castelet.
Bien que les bons vieux D208GP n'aient pas démontré de faiblesse, les utiliser en course me semble un peu périlleux. J’achète donc deux nouveau trains (ce qui devrait suffire pour la saison)
Et bien qu'il reste de la marge à mes plaquettes Brembo âgées également d'une dizaine d'année, je prends le 'kit complet', Histoire de ne pas être ennuyé pour son approvisionnement par la suite. Licence CASM inscription course ... représentant déjà un certain budget je décide d'attendre le mois d'avril pour récupérer ma commande et ainsi étaler un peu le budget.
Un petit imprévu plus tard, je dépose mes jantes le jeudi matin pour les équiper de leur nouvelle parure les Dunlop D211GP, je repasserai récupérer les jantes ainsi que le train de Michelin et les plaquettes en début d'après-midi juste avant de reprendre le travail où j'espère rapidement boucler ma journée.
Si je récupère bien la totalité en début d'après-midi, ma journée de travail sous prétexte de spécifications mouvantes joue les prolongations... je terminerai donc vers les 19H30 et non les 17h comme espéré. le temps de rentrer de satisfaire quelques obligations familiales (filles de 2 ans et de 2 mois), de me restaurer.
Appel de Richard qui m'annonce qu'il sera légèrement en retard, en fait il se perdra et j'irai le récupérer à quelques quartiers de chez moi pour l’emmener à bon port.
Il passera la nuit chez moi avant le grand départ pour la première course de la saison, avant le grand départ pour Le Castellet.
Du Coup il est passé 21h... remontage des jantes sur l'aprilia et chargement dans la camionnette.
réveil tôt le matin, Départ à 6 heure pour le Castellet.
le trajet se déroulera sans soucis et nous arriverons au circuit vers 12h 12h30.
un peu d'administratif, le temps de trouver une place, décharger la moto... la première séance libre vient de partir.
Richard Me suggère de vite rejoindre la piste...
Je refuse de me précipiter. D’abord il me faudrait encore acheter la séance, enfiler la combi... et à 30€ les 20 minutes je ne vois pas trop l'intérêt si celle-ci doit être amputé de moitié par ce que je la commence tardivement. Puis la moto à un peu été remonté tardivement et un peu précipitamment hier soir, je préfère donc tout vérifier avant de me lancer en piste et risquer d'être ennuyé par des broutilles, voire pire.
Je donne de toute façon priorité au passage du contrôle technique (celui -ci n'étant pas obligatoire pour les séances libres)
Démoulage de ma protection de bras oscillant incluant l'aileron de requin
(Oui c'est aussi à la bourre mais avec cette saloperie de temps ça a pris 3 fois plus e temps de séchage que prévu et ça n'aurait même certainement jamais séché si je ne m'étais pas résolu à chauffer le garage avec un chauffage d'appoint au gaz)
Montage de celle-ci en espérant que ce soit accepté, pour le reste la moto devrait passer sans soucis vu qu'elle est d'origine.
Une fois le montage terminé j'enfile donc cuir botte dorsale gant et me rend au contrôle technique.
Ce contrôle ce passera sans aucun soucis, je le trouverai même léger.
par exemple pas de vérification que lorsqu'on appuie sur les levier de freins, la moto freine..
Une légère vérification pour constater que les cale-pieds se replient... et j'ai un peu l'impression que ça c'est arrêté là.
Une légère remarque par rapport à mes silencieux d'échappement pourtant d'origine mais qui devront être modifiés pour la prochaine course, et par rapport à mon numéro de course qui n'est pas (encore) le bon. Je suis prévenu celui -ci devra être changer avant de monter en piste. Même pour la séance libre. (ah bon ?) (D'ailleurs par rapport à ce numéro de course il m'a été refusé de conserver mon numéro 8 (doù le otto de ottofire) sous prétexte que en dessous de dix c'est réservé pour des invités prestigieux (ah il y aura des invités prestigieux?) ce qui ne m'a pas empêcher de voir une moto arborant le 9... pas de critique par rapport à son proprio mais pourquoi semble-t-il qu'il y ait toujours 2 poids 2 mesures avec la FFM???)
Tout cela a pris malgré tout pas mal de temps.
Il faut récupérer le transpondeur et son support, changer le numéro, mettre l'essence, acheter une séance de roulage...
Changer le numéro n'est pas si simple j'avais oublié depuis le temps que si mes numéros 8 sont simplement tracé proprement à l'adhésif, ils ont été mis... avant le vernis.
Plus le temps de fignoler on masque le numéro 8 et un 17 est rapidement tracé à l'adhésif...
J’enfile le cuir et par en piste à la découverte du tracé du castellet
Mes pneus sont totalement neuf et n'ont pas été passé à l’acétone pas très grave vue qu'il me faut tout d'abord découvrir le circuit.
Le gros de la meute est déjà parti, on m'avertit, bien serrer à droite en montant en piste...
Je monte sans autre prétention que de 'nettoyer mes pneus et découvrir le tracer en ayant bien en tête ces pneus tout tout neuf de chez neuf...
monté en piste premier virage, comme recommandé je serre bien à droite, suis le droite faisant une légère bosse et passé disons sur le sommet de la bosse, voyant la piste s'ouvrir devant moi, j'ouvre tranquillement, et c'est parti, cale pied, genoux, coude tout est au sol, suivent l'épaule le dos (ah non c'était lui le premier en fait) et devant moi je vois également mon réservoir qui était jusque-là dans un état irréprochable, glisser lui également sur le dos, et dire que je lui avait fabriquer une coque de protection mais qui malheureusement n'avait pu être fini à temps...
J’enrage pour avoir pourri ce réservoir, ce P*t*in de weekend commence au plus fort, pourtant, j'étais 'à l'arrêt' et n'avais pas d'angle quand j'ai ouvert, il est vrai, assez franchement. Le commissaire de piste me confirmera cela. Je cours récupérer mon réservoir, les poignées sont intactes (surtout celle de frein) je m'emploi donc à remettre le réservoir en place pour repartir, malgré l'insistance des commissaires qui me demandent ça va ça va... ben non ça va pas je viens de me mettre minable dès le second virage, il y a mieux pour le moral comme entrée en matière...de plus j'ai niqu** le réservoir que j'avais pu garder intact durant 16 ans... suis vert de rage... Et ce weekend continue à être pourri, mais c'est pas possible le T divisant l'arrivé d'essence c'est brisé juste à ras de l'une des branches... pas possible de remettre le réservoir. De plus mon weekend risque bien d'être anéanti pour une pièce à 50 cents. Voilà 30€ bien employé ... sans parler de l'investissement inscription, du trajet Toulouse Castellet, tout cela pour avoir parcouru un virage et demi et rentrer à la maison...
Totalement dégouté je me mets en quête hypothétique de la pièce, sans conviction car c'est à mon sens pas le genre de chose qui arrive couramment.
Et effectivement personne n'a cette pièce, puis ... je tomberai sur le Team La Glisse...et là Ô miracle, je trouverai quelqu'un pour sauver mon weekend en me prêtant la précieuse pièce.
Encore Merci à eux et à leur solidarité.
Le lendemain matin vient la séance qualif, super sur un circuit dont je n'ai même pas bouclé un seul tour, et ou ma confiance a été fortement perturbé en me mettant par terre sans vraiment comprendre pourquoi. Certes les pneus étaient neuf avec leur jolie paraffine, mais tout de même j'allais aussi vite qu'un bel et fier étalon, mais un cheval mort, surtout...
Je m'élance donc en piste en ayant passé mon pneu au dégraissant faut d'avoir emporté avec moi l'acétone...
Avec comme seul objectif et encore plus qu'avant, juste découvrir le tracé tant pis pour la position sur la grille... et surtout surtout, ne pas m'en remettre une.
Il fait plutôt frais, et donc va falloir patienter pour que les pneus neufs montent en température.
En fait il me faudra prendre mon mal en patience toute la séance qualif.
Je ne parviendrai jamais à faire monter ces pneus en température, je ne parviendrai jamais à trouver le feeling pour pouvoir adopter un rythme suffisamment rapide pour faire monter les pneus en température...
je la sens pas cette meule, c'est quoi ce tromblon, pas croyable, pourtant c'est bien ma compagne depuis 1997 que j'ai entre les cuisses... mais je me traine sans parvenir à être en confiance, à chaque virage j'ai l'impression que ma belle ne demande qu'à jouer les savonnettes et m'envoyer tâté de la piste....
C'est sans doute psychologique me direz-vous. Mouais sauf que les rares fois où je me suis retrouver dans cette situation, il y avait bien une raison. Vu la longueur des séances, même pas imaginable de songer à rentrer au stands pour essayer de comprendre ce qui se passe.... suis dégouté p*t*ain de weekend de M*rd*...
Je continuer à tourner, au moins je peux essayer d'assimiler le circuit, sur lequel je suis d'ailleurs totalement perdu dans une mer bleu et noir.
Tel un surfer je scrute la surface de cette mer. Le regard fixer sur cette mer je suis à la recherche de la vague la plus large, la bande noir la plus large, qui est sensée être la piste et non, si je puis dire, du bac à sable...
mais mon plus gros soucis c'est que tel le surfer j'ai ce sentiment de glisse, mais hélas pas celui de maitriser cette glisse mais plutôt le sentiment de jouer à la roulette russe, ou d'être le passager d'un avion de chasse ou le pilote serait un chimpanzé manipulant une panoplie de commande électronique en frôlant en permanence ce gros boutons rouge sur lequel il est écrit 'Siège éjectable'.
La séance prend fin, en général c'est toujours pour moi une frustration, ici ce sera pratiquement un soulagement.
Je rentre au stand avec une certaine envie de simplement laisser choir la moto a même le sol en arrivant, totalement dépiter.
Mais, bon, j'ai trop de respect pour ma vielle compagne, ma vielle complice pour agir de la sorte...
Je m'interroge ne comprends pas...visiblement certains doivent remarquer ma mine pathétique et déconfite, et s'en viennent s'enquérir de ce qui m'arrive...
Comme souvent dans ces cas-là j'ai droit à toute les propositions possibles et imaginable en terme de source de mon problème et de résolution possible...
Ayant oublié (chargement express) d'emporter de quoi vérifier la pression des pneumatiques, et cette explication me semblant la plus plausible parmi l'échantillon de cause possible qui m'a été servi, je me met en recherche de ce précieux outil.
Heureusement je retrouve Monche sur mon chemin, qui me prêtera généreusement de quoi faire tout en me précisant, "Il est très précis, c'est un Michelin"
Je m'empresse de vérifier la pression de mes pneus. Qui du moins c'est ce qui ressort de l'ensemble des discussions sur le sujet devrait être à 1.9 et 2.1...
Ben 'cré vin dieux, heureusement qu'il est précis le ‘Michelin' même avec le plus mauvais instrument de mesure, j'aurais vu qu'il y avait un soucis, 2,6 à l'arrière... Mouarf pas croyable!!! Dites donc ça me donnerait presque le sourire. Cela voudrait dire que j'ai trouvé le loup et que le reste du weekend pourrait être vécu sous de meilleurs auspices?
J'ajuste la pression et rend le précieux instrument à Monche que je remercie encore chaleureusement...et il n'y a plus qu’à attendre la course de l'après-midi sous un climat plutôt maussade...
Généralement, je sais que les départs et les premiers tours sont plutôt des points positif chez moi, je ne crains pas non plus de rouler sous la pluie...
donc même en partant dans ses conditions depuis l'arrière (à ma surprise je ne suis pas dernier) je devrais pouvoir remonter un peu..
Sauf que je suis en manque total de confiance, je ne connais pas le tracé et je n'ai jamais pu prendre mes marques sur ce circuit.
Je ne veux surtout pas m'en prendre une deuxième et ne veux pas tenter un départ canon au risque de faire une imitation de RDP et me retrouver par terre avant même d'avoir passé la ligne de départ. De plus je n'ai aucun repère de freinage, pour aucun des virages, non pas par ce qu'il pleut mais par ce que les tours effectués ne me mettaient pas suffisamment en confiance pour en prendre... Mon mot d'ordre est donc départ très prudent. Pas question d'arriver trop vite dans les premiers virages et embarquer tout le monde.
Malgré la pression rectifié dans les pneumatiques, j'ai de très mauvaises sensation dans le tour de chauffe et en exagérant à peine, j'ai presque du mal à suivre le train du tour de formation en me sentant à l'aise.
j'arrive pour la mise en grille, un commissaire regarde sur ma liste pour m'indiquer ma position sur la ligne, il consulte un autre commissaire, je les interroge du regard, et alors qu'ils sont en pleine discussion au milieu de la piste en fin de grille... non, j'y crois pas, tout le monde a démarré, oui! Le feu est bien au vert, je démarre donc et passe entre ces deux hommes, en me disant, ben bonjour la sécurité. Je suis plus navré pour leur propre sécurité que pour le fait d'avoir en quelque sorte été volé par cette procédure peu catholique. Pour ma part, de toute façon avec l'étranglement des premiers virages j'ai directement recollé.
Avec des pneus toujours pratiquement neuf, n'ayant encore jamais chauffé je suis fort prudent. Il Faut aussi dire que je n'ai toujours pas assimilé le tracé.
Puis, voilà, je ne suis toujours pas à l'aise, je trouve que mon fidèle destrier est fort nerveux, je sens que son échine est parcourue de soubresaut nerveux peu orthodoxe, décidément il y a toujours un truc qui cloche, et ce ne peut être du uniquement à la pluie. J’essaie d'enrouler de façon coulée, de toute façon, avec la pluie, et n'ayant pas de repère de freinage ou même trop d'idée des trajectoire à adopter en arrivant dans les virages, je n'ai pas trop d'autre choix que d'arriver en douceur puis accélérer progressivement. Toujours l'impression d'être perdu dans une mer bleu et noir. (Sauf que cette foi il y a de l'eau sur la mer) Je me traîne lamentablement et ça m'énerve car malgré tout, j'ai la sensation de pas pouvoir hausser le rythme, c'est bien simple même quand je suis en ballade sur route ouverte sous la pluie je roule plus vite, et ce même si je fais 600 bornes sur la journée...
Pfff toujours cette sacré chicane ou je ralentis (oui je peux même pas parler de freinage) beaucoup trop tôt en pensant que l'entrée est avant (ça je suis loin d'être le seul) aller un petit coup de gaz pour ré accélérer avant le gauche pfop en douceur le droite je rentre dans le gauche redresse Et Hop une virgule sèche, pas passé loin de faire le pape pour la seconde fois, et pourtant je me traîne toujours aussi méchamment, d'ailleurs je roule seul, les autres sont déjà bien loin.
Je me surprend à avoir l'envie de quitter la piste... mais voilà je ne suis pas de ce genre-là, même si la lutte parait perdue d'avance et dérisoire, il faut croire que j'ai encore une âme trop chevaleresque que pour être disons peut-être raisonnable, mais finalement je laisse l'entrée des stands de côté et décide de continuer. Même si je me traine, au moins essayons d'enregistrer les différentes successions de virage, ça ne peut être mauvais pour la course de demain qui est annoncé avec une meilleur météo et l'idée de ne pas y rouler avec ce satané nouveau train de pneu mais avec mon vieux train muri de plus en plus dans ma tête... c'est dans cet état d'esprit que j'aborde un nouveau tour. Bien décider à uniquement boucler des tours tout simplement en restant sur mes roues et de cette façon pouvoir quelque peu assimiler le tracé pour demain. voilà à peu près les seul endroit du tracé où je sais bien ou je suis, c'est facile au bout de la ligne droite il y a le gauche puis le droit avec la bosse où j'ai été inspecter la qualité du macadam aussitôt monté en piste ce matin. hop petit freinage tranquilou en se tenant à distance de ses trop bien connue de saleté de ligne blanche. La fourche s'enfonce en douceur, bientôt j'arrive a hauteur des vibreurs (extérieur) mon regard se porte vers l'intérieur, et ... mais c'est ti pas vré non di djou me revla en train d'inspecter le bitume. Inspection approfondie puisse que je dois bien l'avoir inspecté sur 150 m vibreurs compris, d'ailleurs ils sont un peu haut à mon goût, surtout lorsque vous glissez sur les fesses pratiquement parallèlement a lui, pour finir au bout d'un moment par dessiner une jolie ligne droite confondu avec celui-ci, avec en prime, la désagréable impression de prendre une série de petit coup de pied au cul. Au moins ça sera harmonieux, tout autour du gros hématome j'aurai une série de petit hématome. La glissade continue au moins il y a du dégagement c'est déjà ça. Si c'était sur route ouverte j'aurais déjà mangé sévère. Bercé par l'ondulation engendré par ce passage sur le vibreur, je prends soins de rester allonger et ainsi d'éviter de jouer un remake à la Wayne Renay... devant moi je vois filer ma moto, bah cette fois le réservoir n'est plus à sa prêt... elle semble glisser gentiment sur le vibreur également. Voilà c'est presque fini, j'attends un peu pour éviter le piège de tenter de vouloir me redresser trop tôt et de repartir dans une série de roulé-boulé artistiques. Je crois que pour la première fois de ma vie j'hésite à courir vers ma moto. Mais j'y vais, peine perdue le levier de frein a cassé. Pas à l’ endroit fragilisé prévu pour permettre de repartir, mais au niveau de la fixation. C'est mort pas possible de pouvoir repartir... c'est ptet finalement mieux ainsi. Le camion viendra me récupérer et me ramènera au stand, je suis dépité et ne comprends a vrai dire pas plus cette chute que la première. C'est clair demain si je roule ce ne sera pas avec ces pneus. Plus tard je confierai même à Richard que si demain matin c'est la même météo, il y a forte chance que je décide d'écourter le weekend. Je suis démoralisé. Il est une chose de tomber alors que vous avez l'impression de faire corps avec votre machine. D'aller tâter le bitume en ayant le sentiment d'avoir essayé d'en faire un peu trop. C’est autre chose de se ramasser alors que vous avez le sentiment de vous trainer lamentablement. Demain on annonce le soleil. Ouais!!! ben on verra bien...
Voici enfin Arrivé le dimanche, il fait relativement beau, cela remet un peu de Baume au cœur.
Je me remet à la recherche du matériel pour changer mes pneus... ma recherche dans la soirée précédente ayant été infructueuse.
Grâce à Monche je trouverai de quoi faire, A nouveau un chaleureux Merci à lui.
Certes le train de Dunlop est censé être de bonne facture, mais il y a un truc qui ne colle pas (je dirais même que ça glissouille sévère) Puis Basse pression ou pas, j'entends plusieurs son de cloche. Oui basse pression mais pour les dimensions supérieur pas le 160 bla bla bla. et je n'ai pas la possibilité de vérifier l'info. Certes il va faire plus chaud et les pneus devrait pouvoir se mettre plus facilement en température; Mais de toute façon je n'ai plus confiance. Puis il semble que je ne sois pas le seul à ne pas être contant de ces Dunlop D211 GP racer. Claude me dit qu'il a également acheté ce type de pneus et s'en est débarrassé. Je me demande si ce type de pneus basse pression étant prévu pour des machine plus lourdes et plus puissantes que nos légère monture n'éprouve pas de grosse difficulté à monter en température, comportement exagéré par les fraîches températures d'hier et peut-être une pression trop importante.(je vérifierai une fois rentré et il s'agit bien de pneus basse pression et ce pour toutes les dimensions)
Quoi qu'il en soit déjà pour une histoire de confiance et ne plus avoir de doute à l'esprit lorsque je serai en piste, nous remonterons les D208.
Arrive le moment de monter en piste... Je ne me précipite pas en pré grille déjà hier nous avons for patienter en pré grille, et avec les températures plus élevées d'aujourd'hui il n'y a vraiment pas à se presser. Malgré tout le temps passer en pré grille me parait fort long. Nous sommes enfin lâcher en piste.
Tour de formation, c'est mieux déjà, est-ce dû à la température plus élevé ou au D208, mystère. Si c'est mieux, je ne me sens malgré tout pas du tout à l'aise.
Mise en grille et Départ. Cette fois de mon point de vue pas e soucis avec la procédure et je peux donc m'élancer avec tout le monde.
Bien que pas super satisfait de mon départ, je peux constater que je suis toujours plutôt bon dans cet exercice (les plus mauvaises langues diront que c'est l'exercice où je suis le moins mauvais) je m'extirpe de ma ligne (la dernière ou l'avant dernière) déborde la ligne précédente et m'apprête à revenir sur une ligne de plus, mais je coupe déjà fort en avance. Vu les antécédents du weekend je ne tiens absolument pas à imiter le plus célèbre des frères de notre Gentil Organisateur. Mais si le frère de Claude!!! Pierre, Pierre Richard bien-sûr. Vous savez bien ce grand blond à la chaussure noire... Où si vous préféré, pour les plus jeune ne connaissant pas le frère de Claude, et si ils sont un peu adepte du 9em art, je ne tiens pas à jouer les Gaston La gaffe du challenge VMA Évolution en embarquant tout le monde au premier freinage. Surtout qu'avec le mauvais temps des jours précédents et le relatif beau temps de ce dimanche, il se pourrait qu'il y ait quelques esprits échauffé dans le peloton. Je me retrouve dernier à entrer dans ce premier virage (enfin il me semble me suis pas retourné) et il me semble que tous le passent sans soucis.
Le groupe s'étire un peu. Je ne suis pas en confiance et je ne parviens pas vraiment à suivre. Malgré les bon vieux D208 qui m'ont apporté satisfaction il y a deux semaines je n'ai pas un très bon ressenti. Certainement les évènements précédents du weekend m'ont fait perdre confiance, puis je ne veux pas en prendre une troisième... mon soucis pourrait-il ne pas venir uniquement des pneus? il est clair qu'il vient certainement en partie du fait que je n'ai avec tous ces évènements jamais pu vraiment assimiler la piste et que je me sens toujours perdu dans cette mère noir et bleu. Je ne parviens à suivre Élodie que parce qu'elle roule avec une moto à un seul poumons... elle doit avoir un sacré soucis car elle se traine misérablement dans les lignes droites (Tu m'en veux pas de dire ça hein Élodie
) À chaque ligne droite je reviens comme un vrai missile, par contre je ne dois qu'au fait qu'elle roule sur un seul poumon de pouvoir la suivre, car à chaque enchainement de virage elle me largue.
Je reprends peu à peu confiance et augmente légèrement le rythme... gagnant un peu en confiance j'augmente le rythme... maintenant je suis Élodie en virage... je pourrais aisément la débouler en ligne droite mais joue un peu avec elle, je la déborde mais pas trop de façon à ce qu'elle revienne puis la suis dans l'enfilade suivante... Après quelque instant de ce jeux, jeux qui disons était plus ou moins involontaire au début, bon non soyons franc, totalement involontaire je mets full gaz dans la ligne droite et ... ayant à présent je pense un rythme a peu près similaire au siens en virage je ne la reverrai plus... elle aussi va, il me semble, asser rapidement me perdre de vue, je continue à retrouver la confiance mais sans que celle-ci n'atteigne jamais le niveau qu'elle devrait avoir. Étant à nouveau seul en piste (je veux dire sans lièvre) je suis à nouveau un peu perdu dans cette mère bleu et noir... Mais un peu moins perdu, bien que sur un rythme qui ne peut absolument pas me satisfaire... Je terminerai ainsi la course, sans tomber! Ah ben quand même ! Mais vexé de ne pas avoir pu tenir un rythme qui me satisfasse! Je ne parle pas ici d'une quelconque position, mais de la simple frustration due au fait d'avoir l'impression que comment dire, de ne pas arriver à rentrer dedans, de s'être lever du pied gauche? D’avoir mis les deux pieds dans la même chaussure? Choisissez l'expression qui vous plaira. Mais à aucun moment je n'ai ressenti le plaisir d'avoir le sentiment d'offrir le meilleur de moi-même, de pouvoir me libérer, m'exprimer
.
Je croiserai ensuite Élodie qui m'avouera être encore en phase d'apprentissage avec cette moto qu'elle connait moins bien que son RD350.
Oui!! Mais tout de même Élodie... Dans les lignes droites!!!! Élodie m'avouera couper ah j'hésite à présent mais il me semble bien que tu m'as dit a 8.000!!!
ARG!!! Nan mais c'est pas possible!!! Bon tu te débrouilles comme tu veux mais la prochaine fois qu'on roule ensemble je veux te voire tirer les rapports à 12mille Tours dans les lignes droites. Autrement je sais pas encore quoi, mais je te colle un gage
(Bon du coup j'espère que j'arriverai tout de même toujours à te suivre).
Si j'ai cité quelques noms dans ce récit il en a tous pleins que j'ai omis, et je m'en excuse auprès d'eux (mais c'était déjà pas court comme ça donc même si j'aurais certainement pu écrire quelques pages de plus..)
Tout de même un remerciement à The pepere qui a offert l'hospitalité à ma belle pour qu'elle ne passe pas la nuit sous la pluie et a aussi particulièrement comme Claude (qui j'espère ne cassera plus la prochaine fois) participé à soutenir mon moral durant ce weekend compliqué.
Claude tu ne roulerais pas en 2 temps histoire de ne plus casser? The Pepere faudrait ptet y penser aussi vu que ta ZXR n'était pas exempte de tout reproche non plus.
Remballage du matos et nous reprenons la route jusque Toulouse fin de l'aventure.
Aventure qui vous l'aurez remarqué se termine par des podiums 100% 2temps et dire que c'est le circuit où les 4 temps devrait mettre à mal les 2 temps grâce à leur puissance de feu dans les lignes droites et leurs prise de tours faramineuse. (Tu parles avec un sur deux qui sert à Rien)
Bon Élodie je ne sais pas si tu as remarqué mais à cause de nous ce sont aussi des 2temps qui ferment la marche. C'est inadmissible !!!!! Donc plus question de couper a 8000
et pour ma part j'espère j'aurai repris confiance ou trouvé mon soucis.
Je ne serai pas à Croix, trop loin pour venir jouer les lanternes rouges.
Mais je vous retrouverai tous avec grande joie à haute saint onge. Car si sur le plan sportif cela à été un weekend pourri, il n'en reste que sur le plan humain, c'était un super weekend. Merci à vous de m'avoir fait partagé ces moments et j'aurais presque oublié. Félicitation au vainqueurs. Je mets un s car je pense que toutes les personnes présentes y ont finalement gagné un bon weekend. Félicitation pour vos performances, votre passion votre bonne humeur et votre générosité. Merci aussi d’avoir tenu pour lire jusqu’au bout.